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Si ça sonne comme le titre d'un bon vieux jeu vidéo, Super Pixel Quest est surtout une bande dessinée numérique et animée. Et c'est peut-être la plus étonnante chose que la dématérialisation ait amené à la bande dessinée, cette faculté d'y adjoindre un peu de mouvement. Alors évidemment les expériences ne datent pas d'hier mais on vous invite à aller voir celle-ci, réalisation de Emmanuel Espinasse, jeune illustrateur formé à Estienne et Angoulème.
Œuvre de commande de Remy Schaepman pour le département de la Drôme dans le cadre de leur opération "Manger mieux, manger bio", C'est bien Bio est un film destiné aux collégiens. Il exprime la spécificité des produits bios et locaux avec une parabole assez croquignole d'une boite de nuit et de son videur. Si la bande son est perfectible, l'image, les designs, les décors... me semblent particulièrement réussis pour ce type de réalisation.
Hugo Arcier se définit comme un artiste d'une époque numérique. Il utilise les moyens numériques de fabrication d'image pour produire autre chose que le simple réalisme ou l'effet visuel séduisant. Le clip qu'il vient de réaliser pour le groupe HNN représente des peaux flottants comme des mues abandonnées au vent, comme des gants de latex en suspension. L'effet est assez intriguant à défaut d'être tout à fait nouveau.
Expérimentation de Mathias Lachal, réalisateur parisien, Graff'it associe anamorphoses, jeux de perspective, graffiti et animation.
Si la démonstration est assez courte (39''), elle n'en est pas moins assez fascinante.
Réalisation de Fabrice Le Nezet, designer, réalisateur et sculpteur qui réalise d'intriguants habits pour béton, Mother est un film qui évoque les jeux en 3D isométriques. Un flot de billes de verre traverse un paysage rayé devant de minuscules personnages noirs occupés à leurs affaires. Une envoutante et courte réalisation à découvrir en ligne.
Film de fin d'étude de Marine Laclotte à l'EMCA, Franck Krabi raconte l'obsession d'un homme pour les crustacés. Le film dure dure son petit quart d'heure et bénéficie de l'interprétation vocale de Dominique Perez. Une étonnante, poétique et fantasque réalisation un peu fêlée à découvrir sur vimeo.
Copinage revendiqué pour vous relayer cette expo à la galerie Maître Albert, Paris 5e.
Ira Vicari développe depuis de longues années, accompagnée par AAA, un travail d'animation très plasticien et poétique. La jeune galerie tenue par Jean Demetrau vient de lui donner l'occasion d'exposer ensemble jusqu'à fin juillet ses récentes peintures, mobiles ou immobiles. Un accrochage lumineux et cohérent.
Ira dit qu'elle a pensé au travail de Per Kirkeby en brossant ses dernières toiles, mais Matisse et Karel Appel sont également des références.
6 rue maître Albert, métro Maubert. Ouvert du lundi au samedi de 9h30 à 18h30. Jeudi 17 un apéro est organisé par la galerie.
On le sait, l'animation est un monde heureux où tout le monde s'aime et où chacun, du stagiaire au producteur à chemise hawaïenne, n'a qu'un but : nous faire rêver.
Bien.
Ceci étant rappelé, Cartoon Brew relaie une enquête du site Pando Daily qui nous renseigne sur les pratiques des plus gros studios d'animation et de FX hollywoodiens (et pas des moindres : Dreamworks, Pixar, Disney, ILM...). Il s'agirait d'une entente illégale entre les studios en question pour que les salaires des employés n'augmentent pas du fait de la concurence entre eux. L'enquête cite des emails entre les plus grands dirigeants et des interrogatoires (l'affaire est entre les mains de la justice, dans le cadre d'une enquête plus large sur de telles pratiques dans toute la silicon valley). Ed Catmull (Pixar/Disney), tout en se défaussant sur le défunt Jobs, s'y justifie en évoquant des marges inexistantes dans ce milieu. L'article rappelle utilement les prix de rachats de Pixar et ILM par Disney, la capitalisation de ce dernier et le salaire de son PDG.
Il semblerait que le plan ait capoté quand Sony a refusé d'entrer dans le jeu, mais ça c'est pour un prochain épisode, nous promet Pando Daily.
Les conférences de constructeurs et d'éditeurs lors des salons de jeux vidéos sont des exercices assez consensuels. Démonstration technique, effets de muscles et gonflage de torse, l'objectif est de persuader le journaliste spécialisé et le futur joueur que ses productions sont meilleures que celle de son voisin.
L'éditeur japonais Nintendo a toujours joué dans une catégorie un peu à part en misant sur autre chose que sur les performances techniques. Cette année à l'E3, grand salon du jeu vidéo américain, la firme de Mario a même innové en faisant une conférence vidéo avec des pastilles animées en stopmotion pleine d'autodérision ou en montrant ses grands dirigeants en costume se fightant comme des chiffoniers. Les séquences animées sont réalisées par les auteurs de la série Robot Chicken, Seth Green et Matthew Senreich.
S'il faut se fader les 45 minutes pas toujours très excitantes, on notera quand même parmi les annonces l'arrivée de deux jeux dans le catalogue de la Wii U, la dernière console de l'éditeur en mal de succès, avec un look résolument stopmotion : Kirby et la malédiction de l'arc en ciel et Yoshi et le monde de laine (traductions approximatives).
Dans le premier, le personnage rose et maléable sera mené par le joueur via un parcours dessiné sur la tablette de la console un peu comme un épisode sorti sur DS. La nouveauté c'est que le rendu de l'aventure est assez visiblement inspiré de la patamod. Le rendu donne une nouvelle esthétique à la boulette rose qui de toutes façons gagne assez peu de détails avec la haute définition...
Le second reprend le concept des Yoshi's Island mais repris comme si tous les environnements et personnages étaient constitués de fil de laine, un peu comme le Kirby sorti sur Wii en 2010. Les démonstrations sont assez choupignones et j'ai personnellement hate d'avoir en main ce gameplay prometteur, même si ça ne changera probablement pas grand chose à la manière de jouer.
[ Merci à Cheval pour le tuyau ]
Première adaptation CGi d'Astérix pour laquelle il a fallut convaincre Uderzo pourtant attaché à la technique du dessin animé, avec aux manettes - excusez du peu - Louis Clichy et Alexandre Astier, l'adaptation d'un des albums les plus drôles d'Asterix, Le Domaine des Dieux, sort doucement du secret dans lequel il était pour le moment enfermé avec un petit teaser qui relève plus de la démo technique et narrative.
De quoi voir que les gros nez et les designs sont assez fidèles aux modèles et ne pourront de toutes façons jamais être plus ridicules que les adaptations filmées. De quoi voir aussi que l'adaptation scénaristique qui permet de faire passer les 40 planches en une heure et demi de film est en de bonnes mains. Les échos qu'on a pu entendre des animateurs rencontrés à Annecy sont en plus très bons.
On s'impatiente donc en attendant Noël 2014 où le film est prévu.
Elle date de dix ans la première brève qui évoquait l'adaptation de ce fameux livre de Roy Lewis, Evolution man. Le projet avait un temps transité par Pierre Coffin et Passion Pictures pour disparaître dans les limbes des productions avortées.
Le revoici donc, avec Jamel Debouze aux manettes, déjà voix du petit singe dans Dinosaure des studios Disney en 2000, cette fois ci à la fois réalisateur et acteur-capté.
Et le moins qu'on puisse dire c'est que le premier teaser apparu sur le net ces derniers jours capitalise sur la notoriété du comique puisqu'on n'y voit que lui. Reste à savoir si le chouette conte évolutionniste de Lewis sera compatible avec l'humour ennervé de notre comique national. Pour le moment il y a comme un doute.
Quand elle est extraite de son contexte, cette séquence illustre avec une belle efficacité le Bigbang et l'évolution des mamifères en quelques 120 secondes. On pioche quelques éléments clés dans le montage haché, quasi stroboscopique, et pour finir assez efficace.
Le hic c'est que la séquence est extraite du film Noah (Noé) de Darren Aronofsky, film biblique et que quand on élargit la séquence on a droit au discours divin avant et au péché originel après.
D'où ce paradoxe un peu déroutant, l'appropriation d'une imagerie évolutionniste par le discours créationniste. De quoi troubler un peu même si on peu apprécier la virtuosité de la séquence en question.
Encore bien tourné, ce clip de Simon Gesrel pour les Nantais de Von Pariahs.
Skywalking est réalisé en stopmotion avec une ambiance résolument eighty, des références aux films de zombies et d'horreur de ces années là et avec des marionnettes originales. Le film a été animé par Julien Jourdain de Muizon, Nicolas Capitaine, Rémi Brissaud, Sylvain Derosne et Simon Gesrel himself.
On avait parlé du projet quand il se montait en crowdfunding, Dip'n Dance est un court métrage indépendant d'Hugo Cierzniak a tendance humoristique, la production ayant été hébergée chez Delapost Paris. Le film de six minutes raconte les déboires d'un homme avec son intérieur bardé de gadgets domotiques. Résolument cartoon, le projet a su trouver le chemin d'un public en festival. Il est maintenant en ligne et dispose même de son petit making-of.
Rien de "neuf" dans cette "news"...
Il m'a toujours épatée, Winsor Mac Cay (1869-1934).
Mais en découvrant les éparses secondes d'animation retrouvées du film "Les Centaures", produit par Rialto en 1921, détérioré et jamais projeté du vivant de l'auteur, on s'enfonce encore un peu plus dans l'imaginaire fantastique du virtuose saltimbanque.
Scènes champêtres d'une famille réunissant grands-parents, parents et enfant, ce fragment filmique sourde d'une troublante étrangeté: les centaures ondoient plus qu'ils ne trottent, dans une irréalité suggestive. Dans la première scène, Mac Cay joue sur un upper layer de feuillage, masquant l'arrière-train de la centaure, et renforçant l'effet de surprise: vraie subtilité de mise en scène et de cinéma, qui montre le chemin parcouru depuis la frontalité théâtrale de Little Némo (1911) ou de Gertie (1914).
On trouve beaucoup de films de Mac Cay en ligne, je vous conseille de vous y perdre un peu.
Voici un concours de plus dans l'univers du cinéma d'animation à ajouter à la demi-douzaine qui existe déjà. Il s'agit ici d'un concours de clip, qui se positionne sur la période de l'été.
Si on passe sur le fait qu'un clip nécessite au minimum quatre à six semaines de travail intensif seul ou en équipe, que se posent des problèmes de droits de diffusion, de droits musicaux, on trouvera également assez risible le prix proposé à l'unique gagnant : 800 euros, désigné par le public qui plus est.
Ensuite il faut faire abstraction de l'affiche qui évoque les petits petons adhésifs qu'on met au fond de sa baignoire pour éviter que les marmots ne se fracassent leurs dents de laits sur le robinet en glissant. Ou les indications des leçons de danse pour ceux qui ont acheté le Tango pour les nuls.
Par contre si vous avez déjà dans vos cartons un film avec de la musique sur une grande partie, que vous disposez des droits sur cette musique, pourquoi ne pas le proposer au concours, ça lui assurera un minimum de visibilité et peut-être même que vous décrocherez la généreuse timbale.
Le concours est organisé par la BPI, quand même, cloture des soumissions le 5 septembre...
Petit évènement à Annecy dans la catégorie télé, Burka Avenger est une série pakistanaise qui met en scène une justicière qui milite pour l'éducation des filles et se bat à coups de livres et de stylos.
Le fond est évidemment respectable mais le personnage justicier revet pour rendre la justice une Burka intégrale façon ninja. On ne sait plus alors à quel degré prendre la série mais le coté parodique, le martellement du logo et la technique résolument à l'économie ont déclenché de sincères manifestations mi-courroucées mi-amusées lors des projections savoyardes.
La série est même réalisée par Haroon, un chanteur pop-star pakistano-britannique qui a misé sur cette série pour, je cite :
la défense du droit des femmes à l'éducation et un mélange de réflexion sociale, d'action et d'humour
A vous de juger en allant visiter le site officiel ci-dessous.
[merci à victor pour le lien]
Voici un petite vidéo didactique sur le fonctionnement de Monsanto, la firme américaine qui produit des graines de transgéniques (OGM) et qui vend des herbicides agressifs comme le Round'Up.
Peu de gens savent que c'est aussi cette société qui fabriquait l'agent orange que répandaient l'armée américaine au Vietnam.
Ce petit historique permet de mieux cerner la personnalité de cette société. Si vous êtes en train de jardiner, elle vous fera peut-être réfléchir sur votre manière de le faire...
Curiosité du jour sur le net, à la fois surprenante et évidente:
Le cinéaste tranchant Lars Von Trier (Les Idiots, Breaking the Waves, Dogville...) et fondateur de Dogme95, dont par ailleurs il ne suit plus aujourd'hui les rigoureux préceptes (1. Le tournage doit être fait sur place. Les accessoires et décors ne doivent pas être amenés 2. Le son ne doit jamais être réalisé à part des images, et inversement 3. La caméra doit être portée à la main... etc, etc...), ce cinéaste austère, donc, a fait son entrée en cinéma tout jeune... et par le biais du cinéma le plus contraint et en même temps le plus sauvage qui soit, j'ai nommé le cinéma d'animation.
A 11 ans, il mettait en scène les histoires de Super Saucisse en super 8.
signalé par Marco de Blois, à lire sur novaplanet
Le régime des intermittents, c'est toujours la patate chaude et le noeud de vipère. On ne sait pas trop qui en bénéficie le plus : les gros studios qui en abusent ou les indépendants pour qui ce régime de protection si typique de la culture à la française est simplement indispensable à leur indépendance financière.
Reste qu'à chaque tentative de réforme c'est souvent la levée de boucliers.
Si vous n'y comprenez pas grand chose et que la désinformation systématique des médias vous assomme, si vous voulez essayer de saisir l'étendue du problème et éventuellement participer au mouvement de colère qui gronde de plus en plus fort, visitez le collectif qui vient de s'ouvrir en ligne et sur facebook : anim en colère.