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Krita est un logiciel open source, libre et gratuit, de dessin et de peinture, dont la première mouture remonte maintenant à 2005. Compatible OSX, Windows, et Linux, le soft est fortement inspiré de Painter pour les brosses et les textures (peinture à l'huile, fusain, etc.) ; il offre ainsi des possibilités étonnantes. Pour l'avoir testé depuis quelques mois déjà, il est fluide, puissant, et lors de son utilisation, je n'ai personnellement eu aucun plantage.
Codé par l'indien Bairi Somsubhra, un outil d'animation sera inclus dans la prochaine version du soft, pour le plus grand bonheur des animateurs.
Gâteau bas.
Merci à tynaud pour l'info.
On ne sait plus trop à quel degré prendre ce court métrage, produit chez Triggerfish Animation et conçu par Mike Scott pour les programmes court de la chaîne pour enfant Nickelodeon...
Ça tient de la parodie de jeu vidéo, de série barrée et de dessin animé niaiseux. Mais c'est court, bien balancé et plutot amusant.
La nuit de l'animation c'est depuis quatorze ans une nuit où les amateurs se gavent de cinéma d'animation dans un théâtre historique à Lille en attendant de se goinfrer de croissants au petit matin.
Partie intégrante du festival du film court de Lille, cette nuit est l'occasion de découvrir des programmes variés, souvent inédits, parfois même rares ou de revoir de bonnes et belles choses.
Pour animer un peu plus la soirée, les organisateurs invitent régulièrement quelques "régionaux" pour montrer leur travail : indépendants, studios, écoles... Figurez vous que cette année les régionaux, c'est nous. L'association Fous d'Anim a été cordialement invitée pour présenter quelques uns des défidéfous organisés dans son asile. Il était un peu tôt (le programme s'organisant assez en amont) pour y proposer les créations du dernier défi sur l'ivresse mais on a su monter quelques créations parmi les éditions "coquine", "Dracula" et "Urbanima".
Le programme de la nuit est détaillé sur le site officiel, les auteurs des défidéfous projetés ont été sollicités pour donner leur autorisation et l'association ne touche rien sur la projection - je préfère préciser. En fait c'est même du travail en plus et du temps passé à organiser la chose mais quand on aime...
Donc si vous passez dans l'coin ce samedi 4 octobre n'hésitez pas, ça sera l'occasion de voir de belles choses dont on a pour la plupart parlé sur www.fousdanim.org pour la modique somme de 10 euros si vous êtes étudiants, 15 si vous êtes riches.
Le groupe australo-français Baychimo Kin a fait réaliser le clip d'un de ses morceaux par Vaiana Gauthier, une ancienne étudiante de l'EMCA. Réalisé en peinture animé sur le titre Marina, le clip décline un univers coloré et mobile, tout en finesse et générosité plastique. L'animation a été réalisée par Vaiana assistée par Pierre Zenzius.
Le très beau film est à voir en ligne sur vimeo.
Le studio anglais Birdbox est réputé pour ses animations courtes et hilarantes. Comme ils doivent aussi manger, ils font des commercials pour des annonceurs divers. On se souvient de leurs série de pubes pour une marque de vodka.
Là c'est une petite série pour une banque anglaise. On y retrouve un chat obèse, un chasseur amoureux et divers petits films qui vantent évidemment les qualités de celui qui les paye.
L'emission Karambolage a bien commencé sa dixième saison en diffusant le compte rendu animé du dîner d'état auquel sa productrice, Claire Doutriaux a été invitée.
C'est Pierre Emmanuel Lyet qui a réalisé la séquence, assisté de Laurent Box et d'Isabelle Marty, et c'est visible en ligne ce qui permet de découvrir les petits rituels de notre République qui n'a pas tout perdu de ses anciennes habitudes monarchiques. Et comme toujours c'est réalisé avec humour et grace.
Je n'ai jamais fait mystère de mon admiration pour Genndy Tartakovsky, le réalisateur américain d'origine russe.
La chaine Youtube de Sony Animation a mis récemment en ligne les premières images de son adaptation de Popeye, la énième depuis l'apparition du personnage adapté de la bande dessinée par les studios Fleischer en 1933. Je dois dire que j'aime assez l'apparence latex-caoutchouc des designs est de l'animation, en attendant bien évidemment d'en voir plus. Les images sont agrémentées d'interviews et d'images de l'équipe.Sorte de pré-making of qui a certainement l'ambition de créer de l'attente pour cette adaptation dont il a longtemps été l'objet mais qui avait disparue des sonars.
L'occasion aussi de se souvenir de l'incarnation du marin borgne et édenté par le regretté Robin Williams dans le film du regretté Rober Altman (1980).
On se souvient d'Erick Ho, ce jeune réalisateur coréen, pour savoir qu'il anime chez Pixar, qu'il a réalisé des films barrés comme How to eat your apple ou été directeur de l'animation sur le remarqué The Dam Keeper, hors compétition à Annecy l'an dernier.
Il y a trois mois il a commencé à mettre en ligne une mini série intitulée Günther, un machin court, qui ressemble à de la série pour enfant mais totalement WTF, un peu comme un cadavre exquis animé, improbable et surréaliste. Comme c'est toujours bien balancé et original, on vous invite à suivre la chose.
A Londres, peut-être un peu plus qu'ailleurs, les facades des logements reflètent l'appartenance sociale des habitants. Dans le Paris Hausmannien, il existe une hiérarchie des étages, mais en Angleterre, les constructions n'étant pas très hautes (sauf dans l'hyper-centre), la distinction s'opère à ras de rue.
"Victoria, George, Edward, Thatcher" (RCA, 2010) de Callum Cooper est un voyage entre l'Est (où ont été historiquement logés ouvriers et industries) et l'Ouest de Londres (SW7, quartier aisé où se trouve le Royal College of Art). L'animation, ici, est entièrement montage: la profusion de photos mises bout à bout rend le découpage social évident, lisible "à l'oeil nu".
Le film a été tourné avec un i-phone, pour lequel Cooper a bricolé un repère de cadre très vintage:
La bande-son est composée à partir d'un enregistrement de trieuse de billets, ralenti ou accéléré en fonction de l'animation.
Les travaux récents de Callum Cooper n'utilisent plus l'animation, mais restent très formels: films expérimentaux, clip pour Metronomy, documentaire sur un démineur en forme de pissenlit. Son travail me fait penser à celui de François Vogel.
Le trublion David O'Reilly a réalisé pour Adult Swim, l'avatar adulte de Cartoon Networks, une micro série de pseudos films de propagande nord coréenne réalisée en 1992. On y apprend qu'un jeune américain privé de télévision pendant 20 minutes prend feu ou que le dernier des Kim, le jeune Kim Jong-un, créait des chef-d'oeuvres onze minutes après sa naissance.
La série low tech et hystérique s'appelle Heaven's Contryland et est partiellement visible sur la chaine vimeo du jeune irlandais.
La traditionnelle cuvée des films des étudiants de la formation de concepteur et réalisateur de films d’animation de l'école des Gobelins de Paris a été mise en ligne il y a peu. Comme toujours une belle technique, des films singuliers, un partenariat avec deux étudiants de Calarts, les habituelles nunucheries et films rigolos.
C'est gratuit et vivant, on n'aurait pas de raison de se priver de les aller voir en ligne sur la chaine YouTube de l'école. Si tous les films ont leur qualité, je ne peux m'empécher de relever l'étonnant Wand's Wander de Nadya Mira, étudiante de Calarts, une production tout à l'économie mais envoutante et surprenante.
Mon naturel libidino-depressif m'attire également forcément vers les déclinaisons des archétypes sexuels de Fol'Amor (Augustin Clermont, Gilles Cortella, Marthe Delaporte, Clement De Ruyter, Maïlys Garcia, Gaspard Sumeire, Pierre Rütz) ou de la course poursuite digne de Tex Avery + les Lascars de Mortal Breakup Inferno (Paula Assadourian, Marlène Beaube, Débora Cruchon, Maxime Delalande, Thibaud Gayral, Batiste Perron). En tous cas on se réjouit de voir que la contrainte de brièveté n'est pas trop respectée tout en ayant probablement orienté les étudiants vers plus de concision.
Moelleux. C'est l'adjectif qui me vient en tête.
Le film de la japonaise Yoriko Mozushiri combine avec surréalisme musique de piano et voix murmurées, ligne épurée et couleurs pastels, pour nous embarquer avec une infinie douceur dans un voyage mêlant sexualité et sushis.
A mon sens, un des meilleurs films de 2012.
Il est présent sur le volume 1 du dvd/blu-ray "L'Animation Indépendante Japonaise" édité par Carte Blanche.
Vous connaissez sans doute le ville de New New York de la série Futurama.
Spécialisé dans le modelage 3D et la retouche photo, le moscovite Alexey Zakharov, s'est amusé à modéliser et à animer la mégalopole futuriste de l'oeuvre de Matt Groening, pour le plaisir de nos yeux écarquillés face à tant de travail, seulement pour un test de 30 secondes...
Ciné-fritour est l'association de quatre amis, Marine, Jean-Yves, Elsa et Adrien, qui sont partis pour un périple de plusieurs mois passant entre autres par la Turquie, le Tadjikistan et la Croatie, à bord d'un camion roulant en partie à l'huile végétale recyclée.
Voilà pour la "fritour".
... et pour le "Ciné"? Ils sont venus solliciter les lecteurs de Fous d'Anim, car un de leurs objectifs est d'organiser le long du voyage des séances de courts animés. Ayant déjà le partenariat des écoles de Lyon Bellecour, de Sup Info Com Arles, des Gobelins, et Art Fx, ils recherchent encore des films, à condition qu'ils soient sans dialogue. Vous pouvez proposer vos oeuvres sur le fil qu'ils ont ouvert ici.
Une initiative sympathique et généreusement relayée sur leur site, où l'on peut aussi trouver des astuces de voyage, réchaud DIY, recette d'escargots, etc...
C'est un plaisir de suivre le travail de Louise Cailliez.
Après "Indians", conçu à l'ESAAT, voici "De l'Esprit d'Equipe", son film de fin d'études à la Poudrière.
Si vous ne souriez pas à ce film, consultez un rebouteux.
Ecrit et réalisé par l'animateur irlandais Dermot O' Connor, There is no tomorrow est un film de 34 mn, qui présente de façon très pragmatique le déclin inévitable de notre société de (sur)consommation. Alors que la population mondiale augmente, les énergies fossiles s'épuisent et les alternatives (éoliennes, biomasse, etc.) ne suffisent pas pour l'instant à combler le manque. L'économie mondiale actuelle, fonctionnant sur un principe fou de croissance infinie, se heurte désormais aux limites physiques de la planète, à sa finitude...
Qu'allons nous faire face à une telle problématique ?
C'est entre autre ce que tente d'expliquer ce film, qui sans être pessimiste, n'est pas optimiste non plus.
Mais comme le disait feu Albert Jacquard, essayiste français, et spécialiste en génétique des populations : "ça ne sert à rien d'être optimiste ou pessimiste, il faut être volontariste."
L'auteur Dermot O'Connor fait parti de ceux-là : conscient d'un problème grave qui nous concerne tous, mais difficilement abordable simplement, l'auteur a la volonté de transmettre au spectateur une problématique complexe, en condensant à travers l'animation, une riche documentation. Un sacré pari, gagné il me semble, car le film est bien rythmé, il est propulsé par une narration simple, quoiqu'un peu molle dans la version française, une bonne animation et un graphisme efficace.
Le film visible sur la toile en entier, est en téléchargement gratuit ; il est aussi traduit en différentes langues : anglais, français, russe, espagnol, cantonais, et hindou…
Il y a le feu au navire, et le film retenti encore comme une sirène d'alarme dans ma tête.
Je décide de demander à l'auteur s'il accepterait une interview pour fousdanim. Je lui propose qu'on s'appelle avec un pot de yaourt, il me dit «Yes». Malgré la distance parcourue avec le fil et mon anglais scolaire, j'espère avoir à peu près tout compris et pas trop mal traduit, voici :
Salut Dermot, peux-tu te présenter ?
Je suis Irlandais, né en 1969. Je suis parti vivre aux Etats-Unis en 1993 ; je travaille là-bas en tant qu'animateur.
Peux-tu nous expliquer quand, et pourquoi tu as fait ce film ?
J'ai d'abord commencé par faire des recherches en 2005 ; l'animation a seulement débuté en mars 2007 lorsque j'ai passé une année au Canada. Durant 6 mois, j'ai quasi fini la première scène, soit un peu plus de 7 minutes du film que j'ai montré en suivant à un ami qui m'a dit : «tu parles pas de l'éthanol ?»*
*ndlr : il faut voir le film pour comprendre.
Aussi, j'ai réalisé qu'il me manquait une seconde scène, parlant des alternatives aux énergie fossiles, et des problèmes liés à celles-ci. En revenant à Portland (dans l'Oregon), je me suis assis pour animer la seconde scène parlant des énergies. Ca m'a pris entre 3 et 4 mois. A ce moment, j'ai su qu'il me faudrait une troisième séquence parlant de la croissance ; je me suis donc inspiré d'un livre fameux du professeur Al Barlett que j'ai condensé en 7 minutes.
Il a fallu ensuite que je fasse une quatrième séquence sur la nourriture, puis enfin une cinquième sur les solutions quant à tous ces problèmes. C'est ainsi que l'animation a été finie en 2011.
Je suis allé un jour à une conférence du Professeur David Goodstein à Pasadena, qui est un homme qui vulgarise des concepts complexes à une audience large, de non spécialistes.
L'inspiration et la motivation me sont venues quand j'ai compris qu'il était difficile de saisir des concepts sur les pics pétroliers ou sur des pénuries de ressources, avec des textes seuls.
J'ai vu sur le générique de fin que tu as écrit et réalisé le film, tu as travaillé seul ?
Oui, j'ai fait toute l'animation seul. J'ai été aidé pour le mixage et le son, pour le montage et le rendu final. Mais pour l'anim, oui, j'ai tout fait seul, avec Flash.
Tout le monde sait que faire un travail d'une telle ampleur demande beaucoup de courage, surtout seul, est-ce que tu peux nous parler des problèmes que tu as rencontré lors de la réalisation ?
Bien que le travail ai été étendu sur plusieurs années, je pense qu'il y a environ deux, trois ans de travail d'anim' en tout. La plus grande difficulté a été de travailler en pointillé. C'est très difficile de revenir sur un projet plusieurs mois après l'avoir quitté, pour avoir travaillé ailleurs sur d'autres projets payants. On oublie où on en était, ce qu'on pensait à ce moment, et pourtant il faut y revenir et ne pas abandonner. En 2007, j'ai arrêté de boire pendant 6 mois, c'est là que j'ai fait la première séquence, puis après j'ai recommencé ; j'ai renoncé pour la deuxième et dernière fois en juillet 2010, c'est cette année là que j'ai enfin fini le film. J'ai définitivement abandonné l'alcool, pour un style de vie plus sain.
Tu as donc animé tout, tout seul, pourquoi ?
Je pense que j'aurais pu demander à des collaborateurs de m'aider, mais je n'avais pas d'argent pour payer quiconque, aussi, je ne voulais pas les ennuyer. Mais peut-être pour un nouveau projet. Par exemple, pour Continuum*, s'il se fait, sera un long, et bien sûr si je l'anime seul, ça me prendra 10 ans. Avec une petite équipe de 7 ou 8 animateurs, le film pourra être fait en 1 ou 2 ans. C'est pour ça que j'ai besoin d'argent pour le faire.
*ndlr : vous pouvez aller jeter un oeil sur ce projet sur le blog de l'auteur
Comment as-tu financé ton film ?
Je l'ai fait sur mon propre temps. Quand j'avais du temps libre, je travaillais dessus. J'estime que j'ai dépensé environ 9000 dollars de ma poche. En terme de main d'oeuvre, si j'avais dû embaucher un animateur qui aurait crée le film depuis le début, et qui aurait animé pendant 2/3 ans, il m'aurait demandé entre 800 $ minimum, et 1200 $ maximum par mois ; le budget de mon film aurait été en tout entre 100.000 $ et 250.000 $. C'est un projet qui venait du coeur, et j'ai beaucoup appris en le faisant ; je n'ai maintenant plus peur de m'atteler à des films de grande envergure.
Aussi, la prochaine fois, je pense me diriger vers du financement participatif, avec pourquoi pas kickstarter, comme ça je pourrais embaucher des personnes pour m'aider.
J'aimerais faire un long métrage, ça serait bien que je ne mette pas trop de temps pour le faire !
Merci Dermot !
Simon Gerbaud, plasticien français travaillant au Mexique, nous invite à aller visionner les animations qu'il a réalisées pour une exposition qui se tient jusqu'au 23 août à la Casa de Francia à Mexico.
Intitulé saVer (saVoir), l'exposition propose aux visiteurs des interactions (position, souffle...) permettant de visualiser une dizaine d'animation d'objets qui disparaissent, découpés, érodés, transformés en une poudre fine.
De la chaise à l'ordinateur, en passant par la piñata ou le crâne animal, les objets soigneusement découpés à la scie sauteuse, à la scie circulaire, à la meuleuse, aux ciseaux et au couteau à pain pour la semelle de la chaussure. Le crane de bouc a quant à lui été poncé pour obtenir les 900 images de la séquence. Les animations ont des fréquences d'images entre 12ips et 18ips selon l'objet.
Selon Simon :
le regard mange. La coupe dessine et fouille les objets familiers, souvent opaques, jusqu'à leur disparition complète.
Un travail étonnant et fascinant visible en suivant le lien ci-dessous.
Peut-être est-ce le film qui cloturera cette tendance "chasse" qu'on a vu traverser les années 2012-2014 dans le cinéma d'animation ? Bang Bang ! est un film de Julien Bisaro coscénarisé avec Claire Paoletti.
Bourse Lagardère, CNC, Fontevraud, Arte.. le projet a soulevé un enthousiasme mérité et est maintenant visible en ligne. Le film de 12 minutes raconte la relation complexe d'un mâle alpha chasseur avec sa fille de 25 ans. Dans un noir et blanc subtil, avec quelques apparitions de couleurs, le film déploie surtout une ambiance et une maîtrise narrative assez bluffantes. Il faut dire que les réalisateurs ne sont pas des inconnus, il suffit de lire la petite notice biographique sur le site d'Arte et d'éplucher un peu le générique.
Il n'y a probablement que le titre qui soit peu séduisant...
Restons dans la tendance Mexique avec un petit focus sur ce jeu de plateforme Metroidvania-like réalisé par les canadiens de DrinkBox Studios. Un bien joli jeu dont les personnages sont inspirés du catch mexicain, avec un passage entre deux mondes, le réel et celui des morts, peuplé lui aussi de squelettes colorés et pitoresques.
Assez drôle et surtout très chouette à jouer, ce jeu développe une esthétique mexicano-vectorielle avec des animations bien balancées. A jouer sur la plupart des supports dématérialisés pour une petite quinzaine d'euros.
Petit évènement au dernier Annecy, la bande annonce du prochain projet de ReelFX CS qui était venu présenter Free Birds : The Book of Life, projet estampillé Guillermo Del Toro, réalisé aux Etats Unis par le réalisateur mexicain Jorge R. Gutierrez.
Il s'agit d'une sorte de réinterprétation du mythe d'Orphée, une comédie romantique mâtinée de folklore mexicain de fête des morts avec squelettes colorés, sombreros et corridas.
Et il faut dire que le rendu est prometteur, coloré, séduisant. Le film dont le titre a été traduit La légende de Manolo, est prévu en France le 22 octobre de cette année.