Serais-je le premier à être allé voir
Souris City (traduction idiote de
Flushed away) ?
J'ai été très déçu de voir un des rats péter dans le film, même si ça arrive de manière "délicate", de même qu'on ne peut que regretter l'épisode du gigantesque rot, qui n'est pas là pour servir le film.
MAIS il n'empèche que sur le thème de l'animal domestique confronté à la vraie vie, le film emporte largement ma préférence sur
Open Season et autres navets polygonés.
L'
Aardman touch marche à fond et je dois avouer que je suis très friand de cet humour parodique sophistiqué so british. Et en fait la thématique, pour être également simpliste, n'est pas forcément celle que l'on croit vu que les égouts sont aussi peuplés d'une civilisation de rats anthropomorphes ayant reproduits la city en modèle réduit, un peu à la manière de Bug's Life.
Pas de surprise pour l'histoire, les bandes annonces trahissaient déjà l'intrigue en gros, s'ajoute à cela un parrain grenouille qui cherche à récupérer un rubis, une rate débrouillarde et sexy à la multiple famille, un complot pour supprimer les rats des égouts, la coupe du monde de football...
L'action est haletante, les gags excellents, les seconds rôles sont très travaillés. On a adoré les limaces qui animent les cadres, les gags sur le son, les french-froggies...
Par contre, même si je m'explique leur disparition qui accentue la solitude relative du héros, je trouve étonnant que les hamsters-larbins de la première bande annonce aient disparus alors qu'ils étaient si avancés (design, anime)...
Bon c'est vrai que j'aurai préféré que le film soit en stopmo, on sent qu'ils ont voulu reproduire la patamod en faisant une animation un peu saccadée (notamment pour le lipsync). Le rendu 3D est assez quelconque et ne brille jamais autant que quand il singe le volume (texture du parrain, animation..). L'usage intensif des fluides qui ont semble-t-il justifié la technique n'est pas très probant.
A voir en tout cas.
Il faut noter également que pour la première fois,
Dreamworks coupe l'hebre sous les pieds de
Pixar qui , avec son
Ratatouille, risque de chasser sur les mêmes terres mais à Paris cette fois.
+c