Les modes sont des trucs marketting. Elles sont faites pour vendre en quantité. Et je pense qu'elles sont donc naturellement à l'opposé d'une démarche d'auteur.
Quant au terme "branchouille", bien qu'il qualifie l'auteur, il stigmatise surtout l'attitude (d'une certaine "élite") de trouver tout ce que fait cet auteur génial, parce que c'est lui et pas forcément parce qu'il le vaut bien.
Je partage en partie ton opignion, mais j'essayerais d'être plus nuancé...
Car je pense que l'arrivée d'une mode, n'est pas seulement qu'un effet marketing.
Mais une évolution artistique et plastique qui découle d'une longue évolution de la forme et du fond.
Je pense que qu'en Piet Mondriant à laissé au bac une grosse partie de sa gamme de couleur et de son réalisme pour faire place à une palette de couleur restreinte et à quelques lignes veticale et horizontale, c'est au contraire l'inverse d'un effet de mode.
Et par contre que l'oréal s'en serve pour le packaging de ses spray capilaire c'est autre chose.
PS:Lien a voir : Piet Mondriant versus Loreal
Il en est de même, à titre plus "contemporain" du rap, qui à la base s'est quand même élevé dans les parties les plus obscures du queen et du bronx.
Avant d'évoluer et d'être décliné à toutes les sauces comme on le sais maintenant.
Je ne pense qu'ils se soientt mis des casquettes à l'envers en imaginant ce que ca allait donner ensuite.
Mais bon, pour ca je pense qu'on s'entend la dessus.
Je suis tout aussi d'accord pour le charactere "élitiste" qu'il peut exister dans ce type de millieu.
Personnellement je surfe entre les deux, je viens d'ailleur d'être publié dans une édition d'auteurs auto produits ce qui n'a franchement rien avoir avec la branchitude...
Et ca ne m'empêche pas de faire des images que l'on pourrait qualifier d'à la mode" et même bosser dans la pub !
Je pense que de tout rejetter en bloc en disant "c'est trop à la mode" ou, ceci est "branchouille", comme en parlant du travail de gondry, est aussi une forme d'élitisme, que personnellement je n'accuièse pas.
Le therme "Artie" ou "Dandysme" est d'ailleur très appropriés pour ce vice de "forme" et de fond d'ailleur.
Bref, je trouve souvent dommage de voir, le travail d'artistes, jugés sur des critères pareils, d'une part et d'autre de la "branchouillitude" ou de la d'"artistitude" et vice versa.
Et que des artistes se retrouvent révélé par une rétrospective de leurs décénies respectives, je ne vois personnelement pas ou est le problème ?
Personnelement, je ne sais pas ce qui restera de mon travail dans une trentaine d'année...
Y compris pour beau n'ombres d'artistes, courts-métrages d'auteur...
Doit on jetter tout cela en bloc alors ?
Est-ce une valeur pour quantifier et qualifier le travail d'artiste ?
Je te pose la question.
Pour le reste, je partage pas mal ton opignion, mais j'ai juste peur des excès inverses.