Les contes sont fait pour tous et surtout les enfants ! Ils en redemandent même.
Un psychanalyste me disait lors d'une discussion sur les histoires, qu'il fallait raconter les histoires les plus horribles qui soient.
Ils nous renvoient à nos peurs, à notre identité et aux mystères des relations humaines et de notre rapport à la nature.
Bien entendu, il ne s'agit pas de terroriser les gamins mais bien de leur expliquer qu'il ne s'agit que d'histoires
D'ailleurs, dans les contes, il n'y a pas les gentils et les méchants même si ça reste simplifié.
Le petit poucet a des parents que l'on ne voudrait pas, Cendrillon est dans une situation de servitude qui m'arrache des larmes (
).
Bien des contes aussi parlent de gens qui découvre la sagesse, la générosité, bref une façon de voir et d'agir qui rend le monde meilleur.
En fait c'est tout une palette d'émotions avec laquelle l'enfant compose, construit son imaginaire et se construit en tant que futur adulte.
Que des parents démissionnent de leur rôle en plantant leurs enfants devant la télé sans encadrement, c'est un autre problème.
En ce moment, ma fille nous parle beaucoup de la mort. Voir la mort leur permet de comprendre qu'ils ne sont pas invincibles, tout-puissant, c'est leur éviter d'être aussi des tyrans.
La mort ici est symbole puissant de l'impermanence et de la beauté toute éphémère de la vie.
Disney montre la mort, comme il montre la vie avec l'amour, la tristesse, la peur, l'égoïsme...
Pourquoi aurions-nous peur de montrer la mort ?
Ca va nous arriver à tous.