Allez, ça sera ma dernière chronique sur un long métrage.
Je sors de Minions, film qui excite tous les journaleux de tout poil "gna gna french touch", "cocoricos" et autre flot de fierté vomitive à grumeaux.
Bin c’est pas trop mal, c'est un film bien fait, techniquement et gagesquement, l'enthousiasme crétin des andouillettes jaunes est communicatif, le scénario nimportnawak est brindezingue comme il faut.
Je trouve habile que la bande annonce raconte les dix premières minutes du film sans dévoiler le reste, qui se passe en Angleterre - avec quelques crimes de lèse majesté assez piquants. On a un paquet de parodies de clichés, thé, petit doigt en l'air, stoicisme, horse-guards... bon enfant.
L'animation est aussi assez surprenante, un peu dans le type d'Hotel Transylvanie, l'acting des personnages est bien balancé sans trop de bounces et de stretchs, les designs sont à mon gout.
C'est con, certes, mais divertissant.
Et on a encore une fois une playlist incroyable : the Kinks, the Who, the Doors et même les Beatles bien sur, ça a du couter un max de droits...
Ne manquez d'ailleurs pas après le générique, une reprise minionesque de Revolution des Beatles, démo relief et délirante.