Fous d'Anim

salut tous. Voilà je vais pas tourner autour du pot, mais ceux (les rares curieux) qui ont vu l'hommage à ce Russe "retrouvé" précurseur avant Emile Cohl, James Sturart Blackton et bien d'autres de l'animation de ce début de siècle (le XXe) à fait tombé plus d'un sur le cul. Dont votre serviteur. Mais a la réflexion je pense que c'est un canular savamment organisé et monté.
Trop beau pour être vrai tout ça. Si vous êtes comme moi, et que vous cous interrogez sur ce bonhomme et ce qu'on a vu, vous êtes les bienvenus et vos arguments seront bien décortiqués.
Tout est trop beau pour être vrai, il y a quelques point qui restent mystérieux, je vous en dirai plus la prochaine fois, mais donnez moi aussi votre feeling. à plus

ha ?
Personnellement, je n'ai pas trouvé ça si extraordinaire, et assez à la portée d'un oisif aisé et curieux du début du XXème siècle. (voir les films d'insectes de starevitch à la même époque, les premiers Méliès et consorts...). Très bon, même excellent pour l'époque, mais pas sur-humain. Par exemple d'aucun se sont extasiés sur les chorégraphies de plusieurs marionettes simultanées ; mais comme le mouvement d'ensemble est complètement chaotique, bin c'est pas si dur. Faut juste de l'argent et du temps à tuer ; ce qu'il avait , visiblement ?


mais si tu a des analyses différentes à proposer, je suis preneur !

Hum,
moi je n'ai rien vu mais ça m'intéresse!
Et puis question con: c'est quoi le Da (sans parler de l'historie) ?

Pareil que Kachoudas, pi j'avais posé tout de suite la question sur le soupçon du fake et visiblement même les spécialistes semblent dire que les films sont plausibles, notamment grâce à la datation de certaines bobines, utilisant un système de perforation qui ne s'est vendu et n'est resté utilisable que sur une courte durée... Après je trouve ça vachement propre pour du vieux film, bien conservé quoi, mais je ne vois pas trop quel intérêt il y aurait à monter un canular, comme ça a pu être le cas dans un faux docu suédois de je ne sais plus quand...

+
c

C'est bien évidemment un canular orchestré de longue date par un complot trotskiste russe afin d'ébranler la propension occidentale à s'approprier les origines du cinéma d'animation, et puis on le sait tous les russes en matière de cinéma d'animation c'est "peanut's", le cinéma c'est français d'abord, américain ensuite, internationale au final !

Pour ceux qui ont vu la séance en question, je tiens a signaler le petit détail technique qui me chagrine. justement c'est la souplesse et la fluidité de l'animation qui me surprennent. Car à l'époque tout se tournait en 16 images /seconde, alors que de nos jours tout est projeté en 24, d'où les saccades dans les mouvements de ces films (Méliès, Charlot , etc). Ici ce n'est pas le cas… donc ????
Des canulars il y en a déjà eu, et je trouve cela plutôt rigolo, et dans l'animation ça ne serait pas le premier.
Dernier point, ces bandes de papier de 45 mm de large (que je n'ai pas pu voir à l'expo). Ce ne sont que des animations savamment "calquées" sur des prises de vues réelles. Maintenant nous dirions rotoscopées. Dans son cas, j'essaie de comprendre comment il a pu calquer un film 35 mm, et comment il faisait pour obtenir le repérage exact (sans ergot par exemple). Je suis prêt à étudier sérieusement toute proposition.

à + tous

En même temps, un canular c'est intéressant si, soit ça rapporte des sous (pour de vrai faussaires), soit on révèle que c'est un canular (pour des blagueurs) , ce qui n'est pas le cas.

Pour le coté saccadé, j'ai pas trouvé ça si fluide, au contraire. Ensuite ça a (aurait) été restauré par Aardman, je suppose numériquement, ce qui peux permettre de fluidifier un peu.

Pour les anims papier dessinées- au moins celles présentées dans le docu - ce n'est pas sensé être rotoscopé. C'était à peine de vague croquis, on ne peux plus accessibles à un dessinateur amateur, qui plus est danseur. De plus c'était absolument pas calé. Je crois même pas que c'était présenté comme destiné à être filmé (mais je suis pas sur, là). Pour moi ça relevait plus des lanternes magiques et autres appareils à images déjà relativement courants à l'époque.

J'edite : Il faut comparer ça par exemple aux films de Cohl, à peine deux-trois ans après. Dans les deux cas, ce sont des 'inventeurs' , Cohl n'ayant pas pu connaitre les films confidentiels de Shiryaev. Cohl démontre que même en étant un précurseur, inventant tout ou presque tout seul, on pouvait faire bien mieux !