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La légende de Despereaux

MessagePosté: Mar Mar 03, 2009 6:00 pm
par
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C'est un monde d'hommes, peuplé de rats et de souris qui parlent. Dans ce monde, lors d'une fête annuelle de la soupe, la reine meurt effrayée par un rat, noyée dans son assiette. De chagrin, le roi interdit la soupe et les rongeurs. Le pays est donc plongé dans la tristesse d'un monde sans pluie (?? le rapport, je l'ignore) mais couvert de nuages sombres.
Dans les bas fonds, une jeune souris aux grandes oreille naît, curieuse et téméraire au grand dam de ses concitoyens. Gavée d'idéaux chevaleresques, elle rêve de libérer la princesse de son chagrin. Exilé chez les rats, dans les égouts, elle rencontre le rat responsable du décès de la reine. Elle le persuade de se joindre à sa quête, il y a malentendu, le rat cherche à se venger, mais finalement redevient gentil, la princesse voit que le rat est gentil... pfff on y arrive, le cuisinier décide de recuisiner une soupe avec son ami imaginaire Boldo (Arcimboldo, un personnage composé de légumes), il repleut, le roi n'est plus triste et je ne suis même plus sur de ce que je raconte...

Vous avez compris que l'histoire est particulièrement décousue, mélangeant de manière incohérente Don Quichotte (le chevaleresque), Ratatouille (les rats dans la cuisine, le personnage du méchant rat qui est la copie conforme d'Anton Ego) ou Dumbo (les oreilles)... Il y a de faux airs de peinture flamande, des ambiances un peu "Shrek".

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Mais le pire c'est que le tout est monté sans queue ni tête, sans rythme, sans invention ni fantaisie.
A part les personnages principaux, aux designs soignés et originaux, le film est assez terrible, les personnages secondaires sont quelconques, les décors sont un catalogue de textures chargées genre vieux bois, pierres usées, métaux rouillés, vieux parchemins, que c'en est écoeurant, alors que les peaux humaines sont lisses et insipides. Les mouvements de caméras sont virevoltants...
Je me suis correctement ennuyé...

Bref, passez votre chemin.

Au passage Chomet n'est plus crédité que pour le design des personnages originaux.

Ha, si, les scènes où Despereaux fantasme la chevalerie sont assez réussies dans leur genre.

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Re: La légende de Despereaux

MessagePosté: Mer Mar 04, 2009 4:17 am
par kachoudas
:D Voilà un film habillé pour l'hiver ! Ca donne envie !!

Re: La légende de Despereaux

MessagePosté: Jeu Mar 12, 2009 8:14 pm
par Olivier Ladeuix
personellement j'ai trouvé ca assez sympa. Evidemment la banne annonce a pu faire penser a Ratatouille mais l histoire n'a pas grand chose a voir. Je ne pense pas qu on puisse comparer Despereaux a Shrek non plus, loin de la et tant mieux ;-)

En fait je ferai le contraire de Cé et je recommenderai ce film. J'ai ete tres agreablement surpris je dois avouer. Apres les deboires de la production je pense qu'ils ont tout de meme fait un tres bon boulot et certaines scenes 2d/stop motion sont tres inventives.

Mais surtout!! C'est une production europeenne tres differente des grosses production US donc rien que pour ca, il faut absolument aller voir! Un spectacle tres rafraichissant je pense.

Re: La légende de Despereaux

MessagePosté: Jeu Mar 12, 2009 10:49 pm
par
Faire penser à Ratatouille n'est pas tout ; ça parle de nourriture (un des personnages clé de l'histoire est un cuisinier) et ça joue beaucoup sur le dégoût des hommes pour les rats dans une cuisine, en fait l'intrigue du film est même basée dessus ! Mais on est d'accord que c'est loin d'être pareil.
Pour Shrek, le rapprochement vient de l'ambiance de conte de fée un peu parodique mais surtout pour cette 3D caricaturale et réaliste avec textures chargées et éclairages "primitifs flamands".

Olivier Ladeuix a écrit:certaines scenes 2d/stop motion sont tres inventives.

Hu ? de la stopmo ? De la 2D ? Dans Despereaux ?

Je comprends qu'on veuille soutenir une production européenne mais je trouve que le film ne le vaut pas. Le traitement aurait pu être plus "européen" justement, plus dans une esthétique franchement "Bosch", assaisonné de graphisme anglais, avec des gags de situation.. Je pense aux Big Knights de Baker qui revisite les clichés chevaleresque de manière drôle et accessible au jeune public.
Là on n'a qu'une énième histoire de héros aux origines modeste et aux idéaux chevaleresques, formatée selon les modèles des Bockbusters US. C'est prévisible de bout en bout et quand ça ne l'est pas c'est que c'est maladroit ou incohérent. Un seul exemple : pourquoi Despereaux et son frère vont-ils dans la bibliothèque ? Pour manger les bouquins. Mais elle est loin et les souris sont peureuses, trajet inutilement dangereux. D'autant que dans cette bibliothèque on n'y voit aucune autre souris, ce qui aurait signifié que c'est un garde manger habituel des souris. Et le frère est toujours à dire "vite on s'en va"... Non ils n'y vont que parce que la souris doit lire les livres de chevalerie pour que le scénario fonctionne mais ça manque de cohérence, l'univers ne fonctionne pas et en tous cas je n'ai pas "marché"... Pareil pour la marque de naissance de la souillon, c'est du grand n'importe quoi.

Je suis persuadé qu'un tas de gens talentueux ont bossé sur ce film et qu'il s'est fabriqué comme souvent dans des conditions pas faciles. D'ailleurs la grande inégalité des scènes en est une preuve flagrante. Mais il n'empêche que selon moi l'histoire n'a que peu d'intérêt, en tout cas en regard de ce que j'ai déjà pu voir. Probablement que mes gamins, qui ont aimé le film, ont accédé plus immédiatement au contenu et à l'univers qui leur était proposé. Pas moi.

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