Fous d'Anim

Je sais pas si vous vous souvenez du film de fin d'études de Shane Acker, 9 : le film racontait l'histoire d'un petit sackboy, dans un monde post-apocalyptique, qui s'enfuyait face à un monstre de métal. Il avait reçu un prix à Annecy, jury junior du film de fin d'études. Il a apparement réussi à reprendre son idée pour en faire un long-métrage, qui s'appel toujours 9. Distribué par Focus, produit par Tim Burton et le mec de Wanted dont le nom m'échappe (et c'est pas un mal je crois).

La bande-annonce est disponible sur le site d'apple, et le film sort le 9.9.09 (la classe).

merci pour le lien, on en entendait parler depuis un moment, ça fait du bien de voir des images. A première vue ça me semble très proche du court original, il ne semble pas y avoir de saut technique ou même en terme de design. Mais c'est probablement pas plus mal. Bon, le court marchait aussi par son coté énigmatique, sans parole, là il semblerait que l'histoire soit plus explicite mais on verra bien.

Je sais pas trop quoi en penser...
Je trouve ça chouette par moments et d'autres, je me dis que je vais grave m'ennuyer...
C'est moi ou ça fait un peu jeu vidéo ?

C'est sur qu'avec toutes ces cinematiques qu'on voit dans les jeux, sa fait toujours un peu pensé à ça, mais bon c'est surtout le jeux vidéo qui est venu s'approprier un peu de cinema je pense.. enfin en tout cas sa pourrait facilement donner un jeu!

Etant fan des univers apocalyptique, je trouve ca sympathique. Même si aujourd'hui les personnages font un peu trop "Little Big Planet" (à tord, ils étaient là avant), je trouve que leur costume et leur design est assez original. De même que dans le court, il y avait une histoire "d'essence d'esprit", qui s'évaporait lorsqu'ils mourraient. Certains passages ont l'air assez plat, et certains personnages un peu mou, mais je trouve que l'ensemble réunit donne quand même envie d'en savoir plus.

C'est le côté design / brun / désaturation qui fait très jeux-vidéo, c'est la grande mode en ce moment, dans presque tous les jeux ont a des tons désaturés : Gears of War, Fallout, Killzone, même les gars de Duke Nukem Forever ont annoncé hier que le jeu serait beaucoup moins haut en couleur que ses prédécesseurs, une ambition de coller à la mode. C'est un principe général je pense, à part les ipods nano, la mode est au sobre et au désaturé, même dans la photo, la pseudo mode du Bokeh amène des photos très pâles en couleurs.

le coté jeu vidéo vient probablement d'univers proches, au moins pour le design "sac de jute" :

Little Big Planet



ou même Voodoo Vince

J'avais adoré le court métrage ! La bande annonce du long métrage me laisse un peu perplexe ... Que restera-t-il du climat si particulier de l'original ?

Vraiment beau visuellement, malheureusement il semblerait que le film souffre d’un manque d’intérêt, il n’y aurait pas d’histoire et on ne s’attacherait pas au personnage… A confirmer lors de la sortie...

salut a tous !!!

j'ai été voir numero 9 cet apres midi et que dire... hormis que j'ai trouvé que c'était une bouse immonde sans profondeur sans émotions et surtout (et c'est un comble pour un film) sans scenario... ca faisait très longtemps que je m'étais pas emmer... au ciné et pour le coup j'ai mon quota pour 10 ans au moin.

bref je sais pas ce qu'en pense ceux qui l'on vu ( si il y en a ) mais au vu des critiques élogieuses qu'en on fait certain journalistes je me demande si le mot critique a encore un sens.

sur ces bon mots a +

oh bah ca me donne hate d'y aller cette critique ^^

allez, d'ici dimanche je l'aurai vu :p

je te souhaite bon courage dufduf moi je m'en suis toujours pas remis !!! pour dire avec ma copine et mes amis on voulait retourner au ciné le soir histoire de voir un vrai bon film !!! et puis finalement on a fait un bon resto et on a reparler du film... (en mal evidement ). Bon moi je vais aller me matter un bon vieux totoro histoire de me dire que le cinema d'animation c'est quelque chose de magique.

flo a écrit: histoire de me dire que le cinema d'animation c'est quelque chose de magique.

Oui, c'est magique le cinema d'animation...


Bon, je n'étais déjà pas emballé par les bandes annonces, ni par le court d'origine...
Donc ce sera sans moi...

flo a écrit:finalement on a fait un bon resto et on a reparler du film... (en mal evidement )

j'ai une impression de déjà vu avec "Mia et le bigoût" gnhéhéhéhé...

tient candy boy !!! ca faisait longtemps

meule a écrit:Donc ce sera sans moi...

Moi, je vais pas voir un film où le nom du prod est écrit sur l'affiche plus gros que celui du réal.
Et quand en plus le réalisateur est "visionnaire" sur l'affiche, ben ce sera même pas en DVD.

Je l'ai vu aussi en famille, lors d'un début d'après-midi caniculaire, pour attendre une heure plus propice à la baignade en lac.

Je vous raconte tout de même l'histoire, tout compris vu que ça n'est pas spécialement original comme ça a été souligné mais ceux qui veulent se garder la surprise devraient passer.

Dans une réalité proche de la notre, un savant parvient à faire un robot super intelligent en lui insufflant une sorte de conscience. Bien évidemment les militaires d'une nation fascisante se sont emparés de sa machine et en ont fait une super unité de production de robots destructeurs. Mais le super cerveau fait une sorte de Matrix, les robots se révoltent et tuent tout le monde. Oui... tout le monde est mort, c'est l'apocalypse et même les robots sont éteints.
C'est là que dans un appartement obscur sous un toit, une poupée de toile se réveille, numérotée 9, sans savoir où elle est ni qui elle est.
A peine sort-elle qu'elle trouve un condisciple numéroté 2 qui se fait boulotter aussi sec par une sorte de robot chat. 9 découvre qu'il y a une petite société de poupées de tissu, menée par le numéro 1 qui entretient les autres dans un climat de crainte et de superstition (il a les attributs d'un évêque catholique, mitre et crosse).
Pour sauver 2, 9 part avec 5 en douce et vont dans la tanière du chat robot, l'usine de production des robots.
Un poupée dissidente du groupe (elle ne peu pas piffer 1 et est partie avec deux autres pour faire un autre groupe) décapite le chat mais 9 réveille le cerveau robot de son sommeil... houlala... Le chat robot n'était qu'un petit méchant à coté de cette sorte d'araignée géante diabolique qui crée aussi sec une chauve souris robot. Pff.. bon, je vais à la fin directe, après des combats avec la chauve souris, la chose crée une sorte de serpent puis il reste l'araignée-cerveau elle même que 9 va déloger dans son antre.
Alors que la chose n'est pas tout à fait morte 9 va dans l'appartement du début et découvre que toutes les poupées sont les avatars du savant créateur qui a divisé son âme en 9 et leur transmets le message qu'ils sont le dernier espoir de l'Humanité. Ils faut donc qu'ils.. heu... en fait j'ai pas bien compris la fin... Disons que les poupées tuées par le cerveau diabolique retournent au ciel grâce à une sorte de rite robotique et que ça fait pleuvoir de l'eau avec des petites particules de vie à l'intérieur... J'imagine que c'est une symbolique un peu lourdingue du retour à la vie, c'est pas très explicite...
Il reste à la fin 9, 7, la dissidente et seule poupée a avoir une voix de fille (tsss...) et deux neuneus archivistes.

En gros le film est donc un little-big-matrix avec une enfilade de scènes d'actions haletantes dans un environnement post-apocalyptique, il n'y a quasiment pas de moments de répit et les petits coeurs de mes enfants ont sautés durant une heure trente. Les monstres sont assez réussis dans leur genre burtonien, squelettes d'animaux, bouts de métal, tissu... Les marionnettes sont par contre quelconques et les gros plans trahissent surtout une 3D pas très habile à animer ce genre de géométries censées être composées de matériaux hétéroclites.

Par contre il faut bien trouver quelques qualités et c'est surtout des décors, ambiances, lumières... Dans leur genre sombre et sordide, fin de guerre et apocalypse, il y a des scènes de toute beauté qui feront probablement référence dans le genre.. Franchement c'est beau dans l'horreur.

Je ne serais donc pas si catégorique que ma femme ou mon fils qui sont sortis de la salle avec une "c'était nul" horrifié, il y a toujours les qualités que l'on trouvait dans le court métrage : une ambiance un peu intrigante, des histoires de bonzommes bricolés avec des bouchons et des bouts de mie de pain comme ceux qu'on a tous fait gamins, des décors superbes, mais c'est sur que l'histoire est affligeante et que quand on essaie de creuser la pseudo-mythologie qui a été créée c'en est même désolant de bêtise.

Bien le bonsoir...

+c

Ah, c'est enfin sorti ?
J'ai vu le court il y a longtemps et je l'avais trouvé très réussi.
Par contre la production du long a durée assez longtemps, s'est arrêtée, a repris, et a été ballotée dans divers studios je crois, ce qui forcément n'aide pas...

kachoudas a écrit:

cé a écrit: ...menée par le numéro 1 qui entretient les autres dans un climat de crainte et de superstition (il a les attributs d'un évêque catholique, mitre et crosse)

Bien, si ça tape du catho, c'est pas tout perdu alors...

...oups pardon, c'était plus fort que moi...

ayé j'l'ai vu !


ouais bah jserai meme pas aussi gentil que cé. Le scénar, on l'a déja dit, est complètement navrant, et je trouve pas grand chose du coté graphique pour rattraper le tout. quelques décors sympa par ci par là, mais les gros plans sur les persos sont à la limite du catastrophique.

c'est des poupées bricolées, mais on sent pas du tout la bricole, ni dans le design ni dans l'anim, ni dans le rendu.
Le rendu de la toile de jute on n'y croit pas une seconde, dommage, c'est le plus important (alors que le rendu des poupées en toile plus fine aux mailles plus serrées est nettement meilleur). jpasse les détails de ce qui m'a pas plu, mais j'ai eu le temps d'y réfléchir pendant tout le film. sans scénario, sans accrocher, jen ai été réduit a scruter les détails dans l'image.... bref j'aime pas dire du mal comme ça d'un film, tout ça. Mais bon j'aime pas... Finalement, tant mieux que les noms de Tim burton et Timur Bekmambetov (qui par ailleurs a réalisé nightwatch que j'ai adoré) soient plus visibles que celui du réal, comme ça on associe le ratage aux producteurs, et le réal aura l'occasion de nous refaire un film bien meilleur à l'avenir !