Leçons de cinéma par Mamoru Oshii and co.
Posté: Mer Déc 20, 2006 11:52 pmsalut à tous
Interview de Mamoru Oshii recueillie dans les cahiers du cinéma :
A lire sur
http://www.cahiersducinema.com/article934.html
puis
http://www.cahiersducinema.com/article939.html
ou la rubrique globale :
http://www.cahiersducinema.com/rubrique101.html
On lira avec intérêt la définition que les Cahiers du Cinéma donnent du rotoscoping. Encore des gens qui ont découvert ça en regardant "A scanner darkly" et pensent que c'est une technique aussi récente qu'After Effect ou Photoshop CS2
Sinon, pour parler d'autre chose que de la technique (qui doit rester l'esclave de nos rêves), un propos de Satoshi Kon suite à la Mostra de Venise (lui aussi lu dans le site des Cahiers du C.) :
<<
Voir rassemblés dans une seule édition autant de réalisateurs d’anime m’a inquiété par rapport au cinéma traditionnel. Plusieurs de ses films sont tournés avec des acteurs de talent, des stars de télé ou de la pub, ça ne va pas toujours très loin. L’animation a le mérite de pouvoir dépasser ce système, de ne pas s’appuyer exclusivement sur l’attrait de ces jeunes stars. Le cinéma doit encore pouvoir émerveiller le spectateur, lui révéler des images qui l’entraînent vers le spectacle, vers l’ailleurs. L’animation japonaise se donne encore les moyens de croire à cette vision du cinéma.
>>
Ce genre de constat serait-il l'uns de ces signaux faibles (au sens de quasiment passé inapperçu) annonciateurs de tendances lourdes ... L'avenir le dira.
bye
Interview de Mamoru Oshii recueillie dans les cahiers du cinéma :
A lire sur
http://www.cahiersducinema.com/article934.html
puis
http://www.cahiersducinema.com/article939.html
ou la rubrique globale :
http://www.cahiersducinema.com/rubrique101.html
On lira avec intérêt la définition que les Cahiers du Cinéma donnent du rotoscoping. Encore des gens qui ont découvert ça en regardant "A scanner darkly" et pensent que c'est une technique aussi récente qu'After Effect ou Photoshop CS2
Sinon, pour parler d'autre chose que de la technique (qui doit rester l'esclave de nos rêves), un propos de Satoshi Kon suite à la Mostra de Venise (lui aussi lu dans le site des Cahiers du C.) :
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Voir rassemblés dans une seule édition autant de réalisateurs d’anime m’a inquiété par rapport au cinéma traditionnel. Plusieurs de ses films sont tournés avec des acteurs de talent, des stars de télé ou de la pub, ça ne va pas toujours très loin. L’animation a le mérite de pouvoir dépasser ce système, de ne pas s’appuyer exclusivement sur l’attrait de ces jeunes stars. Le cinéma doit encore pouvoir émerveiller le spectateur, lui révéler des images qui l’entraînent vers le spectacle, vers l’ailleurs. L’animation japonaise se donne encore les moyens de croire à cette vision du cinéma.
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Ce genre de constat serait-il l'uns de ces signaux faibles (au sens de quasiment passé inapperçu) annonciateurs de tendances lourdes ... L'avenir le dira.
bye