A Liar's Autobiography
Posté: Jeu Juil 11, 2013 2:25 pmJe me suis procuré le fameux film sur la version anglaise d'un site de vente en ligne.
Je rappelle que c'est donc une adaptation de l'autobiographie de Graham Chapman. L'auteur ayant enregistré son livre pour la radio, la bande son se base sur la voix de l'auteur auquel ses anciens complices (hormis Eric Idle) donnent la réplique à quelques 30 ans d'écart.
Comme souvent avec ce genre de film, on a un résultat très inégal. Mais autant c'est inégal dans la forme (les techniques) autant ça l'est aussi dans le fond, les réalisateurs ayant fait des choix de montage et de séquence assez discutables. En fait le film souffre d'un manque d'homogénéité même si le livre était déjà assez décousu.
Des séquences sont trop longues (le sevrage de l'alcool), d'autres trop courtes (l'éducation à Cambridge, l'enfance avec les parents, Ibiza, la dépendance...) même s'il y a de vraies réussites (Freud, la sexualité débridée à l'hôtel), le livre était probablement trop compliqué à adapter et il aurait fallu prendre un peu de distance pour être plus cohérent et compréhensible. D'autant qu'il n'est pas facile pour un frenchie, même un peu au fait de la culture anglo saxonne, de reconnaitre un David Frost, un Marty Feldman ou un Keith Moon ni de savoir l'influence qu'ont eu ces personnes à certaines époques pas si récentes.
En vidéo certaines séquences manquaient même de détail, trop surexposées, trop claires... Et certaines sont vraiment moches. Les singes en 3D sont affreux et bougent mal... Eurk...
A recommander aux spécialistes.
Le documentaire sur la fabrication du film avec les interventions des anciens Pythons est par contre assez passionnant. Il tombe un peu malgré tout dans un sentimentalisme et une nostalgie que je suis bien persuadé que l'auteur aurait peu goûtée.
Je rappelle que c'est donc une adaptation de l'autobiographie de Graham Chapman. L'auteur ayant enregistré son livre pour la radio, la bande son se base sur la voix de l'auteur auquel ses anciens complices (hormis Eric Idle) donnent la réplique à quelques 30 ans d'écart.
Comme souvent avec ce genre de film, on a un résultat très inégal. Mais autant c'est inégal dans la forme (les techniques) autant ça l'est aussi dans le fond, les réalisateurs ayant fait des choix de montage et de séquence assez discutables. En fait le film souffre d'un manque d'homogénéité même si le livre était déjà assez décousu.
Des séquences sont trop longues (le sevrage de l'alcool), d'autres trop courtes (l'éducation à Cambridge, l'enfance avec les parents, Ibiza, la dépendance...) même s'il y a de vraies réussites (Freud, la sexualité débridée à l'hôtel), le livre était probablement trop compliqué à adapter et il aurait fallu prendre un peu de distance pour être plus cohérent et compréhensible. D'autant qu'il n'est pas facile pour un frenchie, même un peu au fait de la culture anglo saxonne, de reconnaitre un David Frost, un Marty Feldman ou un Keith Moon ni de savoir l'influence qu'ont eu ces personnes à certaines époques pas si récentes.
En vidéo certaines séquences manquaient même de détail, trop surexposées, trop claires... Et certaines sont vraiment moches. Les singes en 3D sont affreux et bougent mal... Eurk...
A recommander aux spécialistes.
Le documentaire sur la fabrication du film avec les interventions des anciens Pythons est par contre assez passionnant. Il tombe un peu malgré tout dans un sentimentalisme et une nostalgie que je suis bien persuadé que l'auteur aurait peu goûtée.
(à ne pas confondre donc, avec le film qu'ils préparent... enfin il parait)
