steric a écrit:Jacky Chong, je ne comprend pas pourquoi il pleut quand il ferme son parapluie et inversement dans ton essai. Je vais demander à rirififiloulou son avis.
Ca doit être un truc mécanique, j'ai pas bien compris le principe non plus...
Lamartine a écrit:Ce qui est rigolo dans ce type de concours c'est justement les contraintes communément partagées.
Oui, c'est mon avis aussi.
cé a écrit:On se tape des contraintes drastiques partout ailleurs, à l'école, à la banque, dans les transports.. ici on est juste un peu plus tolérant dans l'acceptation de la notion de contrainte vu qu'on est quand même là aussi pour se faire plaisir.
Oui, je comprends ce que tu dis, mais il me semble que tu amalgames un peu les sens différents du mot contrainte.
J'ai pas l'impression personnellement que je me tape une contrainte quand je participe au défis en suivant les règles, au contraire, ça m'amuse.
Une contrainte en soi n'est pas négative ou positive, elle dépend du contexte dans lequel elle se trouve.
En quoi une contrainte acceptée volontairement dans le cadre d'un défi, a avoir avec une contrainte qu'on ne choisi pas, comme des taches ménagères ou aller chez le dentiste parce qu'on a une carie qui vous impose une douleur abominable ? Ca c'est une contrainte bien pénible !
Si le jeu dans un défi, c'est d'avoir moins de liberté, et que finalement dans ce même cadre on fait des trucs libres, ça n'a plus vraiment de sens. Mais, attention, je comprends bien ce que tu dis dans le sens que le thème initie une envie, etc.
Ce que j'aime dans les contraintes artistiques, que ça soit un défi imposé ou un choix délibéré par rapport à une création, c'est que ça pousse à se dépasser, à penser dans un sens différent de ce qu'on a l'habitude de faire, à faire avec des nouvelles données : comment je vais pouvoir raconter ça dans ce temps limité, qu'est-ce que je vais faire de ce son qui m'emm... , ou alors si je ne peux pas raconter ce que je veux, par quoi je vais pouvoir remplacer ma première idée venue...
Je le sais bien avec Duguesclin, je n'ai fait que ça durant deux ans, et je me suis vraiment amusé a savoir comment raconter quelque chose avec si peu de moyen... j'ai dû contourner en permanence les automatismes, les ficelles narratives, et tenter de faire malgré tout quelque chose de lisible pour le spectateur.
Les contraintes, ça pousse à réfléchir différemment, on peut même se surprendre parfois (ou pas
), en tous cas c'est ça que je trouve rigolo dans ce genre de défis.