Fous d'Anim

Le studio Donc Voilà nous donne une nouvelle vidéo didactique (petit rappel:hop, hop, hop) sur la défense des droits des artistes:
sur le site du studio http://www.doncvoila.net/
et sur vimeo



Clap Clap.
Toujours le même style élégant accompagné d'une simplicité limpide et maline, avec Pierre-emmanuel Lyet à la réalisation.
Si ce nom ne vous dis rien, regardez cet extrait de film de fin d'études, et beh oui, PARADE, c'est lui.

sublime. Brillant.

Ha quel talent...

merci pour ce lien

Le film et l'anim sont super biens !

Sur le fond, par contre, on atteint à mon avis les zones grises du droit d'auteur... La défense des héritiers (qui n'ont pas d'autres mérites que d'être nés) justifie aussi l'extension des droits sur des périodes quasi infinie - en particulier sur les droits moraux.

Il y a une autre solution pour éviter l'injustice de la petite fille de Courbet et du gros méchant marchand : la tombée dans le domaine public de l'oeuvre très vite après la mort de l'artiste. Plus de sous non plus pour le marchand ! Et hop : la petite fille, qui est la mieux placée pour avoir accès aux archives, peut publier des anthologies ou organiser des expos sans payer de droits : elle fait son beurre. Le marchand est obligé de chercher de nouveaux artistes à aider : le marché de l'art se rajeunit et se vivifie. Les fans de l'artiste n'y perdent rien - et même peut-être ont accès à plus d'expos et plus d'anthologies.

Sauf erreur de ma part, les créateurs du droit d'auteur avaient placé la tombée dans le domaine public à 10 après la mort de l'artiste, pour concilier "l’intérêt public" et celui de l'artiste....

Je suis assez d'accord sur le principe de réduire le délai du droit d'auteur après la mort de l'auteur mais si je ne m'abuse le droit de suite ne concerne pas seulement les héritiers mais les auteurs eux-mêmes. Il s'agit de reverser une part des spéculations sur leurs oeuvres qui se font dans le 'marché' sans qu'ils n'aient plus aucun pouvoir dessus ni ne perçoivent de rétribution.

ah, OK, j'avais pas bien pigé.

Bah c’est l'histoire de la petite fille de Millet (et non Courbet) qui porte à confusion et ressemble à une belle manipulation à la sauce pathos. Mais bon c'est vrai que la spéculation sur les oeuvres avait plutôt lieu après le mort de l'auteur. Ensuite je ne sais pas si le domaine du cinéma d'animation est très touché par ce genre de droit, je vois plutôt les graveurs, sculpteurs, peintres et photographes.. mais bon, c’est un principe digne d'être défendu.
Et pour en revenir au clip, il l'est avec brio.